Les os, les dents et les cornes sont les seuls tissus vivants qui ne disparaissent pas chez certains vertébrés après leur mort. Grâce à ces vestiges, nous pouvons raconter l’histoire de ces animaux mais aussi celle des sociétés humaines qui, depuis la préhistoire, utilisent ces tissus devenus inertes pour façonner divers outils et objets. Entre nature et culture, science et symbolisme, vie et mort, attirance et répulsion, le squelette et l’os sont porteurs de connaissances et de croyances. Ils nous racontent la vie tout en évoquant la fin. Ils sont les médiateurs entre notre monde et l’au-delà.

L’exposition “Traces du vivant” s’organise autour d’un grand plateau d’anatomie comparée et d’une mise en scène de squelettes d’animaux, et s’articule autour de quatre thématiques : l’os, un sujet de recherches ; l’os transformé ; os et croyances ; et le squelette, une image de la mort.

Traces du vivant, une exposition à découvrir jusqu’au 6 décembre 2020 au musée des confluences de Lyon

Photo © Olivier Garcin / musée des Confluences