Nos chiens et nos chats ont aussi des phobies2 min de lecture

Peur de l’avion, des araignées, de la foule… les phobies et troubles anxieux de l’homme sont bien connus. Pourtant nos animaux de compagnie souffrent aussi de peurs exacerbées simples ou complexes. Qu'elles soient liées aux bruits, aux situations sociales ou à d'autres déclencheurs, les phobies sont des problèmes courants qui peuvent affecter la qualité de vie et le bien-être de nos boules de poils. Qu’elles sont-elles et comment les gérer ?

Les identifier et les comprendre

La phobie est une réponse disproportionnée face à une menace ; une peur anormale qui ne disparait pas malgré la fin de l’exposition à la situation stressante. Les phobies des chiens et des chats peuvent se manifester de différentes manières, mais les symptômes courants incluent la peur, l’anxiété, la nervosité, les tremblements, la malpropreté voire pour certains l’agressivité. Ces phobies peuvent être déclenchées par divers facteurs,
notamment :

  • Les bruits forts : beaucoup d’animaux craignent les bruits forts tels que les feux d’artifice, les orages ou les pétards.
  • Les situations sociales : certains chiens et chats sont anxieux en présence d’autres animaux ou de nouvelles personnes.
  • Les traumatismes passés : les animaux qui ont vécu des expériences traumatisantes peuvent développer des phobies liées à ces événements.
  • Les changements environnementaux : un déménagement, un nouvel animal de compagnie, ou d’autres changements environnementaux peuvent causer du stress et des phobies.
  • La génétique : Certaines races de chiens et de chats sont plus prédisposées à développer des phobies que d’autres.

Les chiens et les chats phobiques peuvent se mettre en danger en s’enfuyant sur la route mais aussi mordre ou griffer et exposer leur cœur à une sécrétion excessive d’adrénaline.

 

Comment agir face à une phobie ?

Rencontrez un spécialiste au plus tôt pour éviter que l’anxiété de votre compagnon ne s’aggrave avec le temps. Une consultation chez un vétérinaire est indispensable pour vérifier au préalable que votre animal ne souffre pas d’un trouble hormonal qui pourrait modifier son comportement. Lorsque la phobie est ponctuelle (ex : bruit de tonnerre) le traitement n’est pas indispensable. En cas de phobies complexes et invalidantes, un traitement médical peut être prescrit par votre vétérinaire avec un protocole bien spécifique. Il permettra de restaurer un fonctionnement normal des voies du cerveau et surtout de préparer le terrain à une thérapie comportementale. Un vétérinaire comportementaliste peut vous y aider.

 

Le saviez-vous ?

Durant les 3-4 premiers mois du chiot il est essentiel de l’exposer à tous les stimuli de la vie courante : foule, enfants, bruits, transports, chiens, chats… Les animaux ayant été insuffisamment mis au contact avec le monde extérieur peuvent développer des phobies en présence d’éléments auxquels ils n’ont jamais été confrontés. On parle alors de syndrome de privation.

 

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Source : agria.fr