Top 20 des chiens préférés des Français : le Berger Australien indétronable n°1

Sur la première marche du podium, le berger australien confirme sa pole position pour la 6e année consécutive avec près de 18 000 naissances en 2023. Il est suivi du golden retriever, qui se rapproche de la 1re place et enregistre plus de 15 000 naissances sur l’année.
Le staffordshire bull terrier ou « staffie », qui a rejoint le podium l’année dernière conserve sa 3e place, avec près de 11 000 chiots en 2023.
En 2023, ce sont près de 230 000 naissances de chiens de race qui ont été enregistrées en France ! Des chiffres évocateurs, reflets de l’enthousiasme des Français pour les animaux de compagnie, qui s’est révélé pour beaucoup d’entre eux avec la crise sanitaire.

« Les statistiques de cette année 2023 confirment les grandes tendances observées ces dernières années : les Français aiment les chiens de berger, mais aussi les retrievers et depuis peu les chiens primitifs. On remarque globalement une tendance à préférer les chiens de petite ou moyenne taille, ce que nous avions déjà vu dans notre baromètre ‘‘Les Français et le chien’’ réalisé en 2022 avec CSA. On y apprenait en effet que pour plus de 65 % des Français qui ont le projet d’adopter un chien, ce sera un chien de petite ou moyenne taille. D’autre part, certaines races sont des locomotives et apportent du dynamisme dans leur groupe, on peut citer le berger américain miniature ou encore le shiba par exemple. » précise Fleur-Marie Desfougères, directrice adjointe de la Centrale Canine.

 

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Source : Centrale canine

Plus 150 espèces d’insectes découvertes en Corse

Le Bulletin de la Société entomologique de France publie aujourd’hui un recueil de 16 articles et 280 pages sur les insectes et autres arthropodes terrestres issus de ce programme, avec la contribution de 43 scientifiques académiques et naturalistes de haut niveau.

Cette étude approfondie d’espèces souvent négligées recense plus de 3 900 espèces d’arthropodes terrestres au total, dont 12 espèces sont décrites comme nouvelles pour la science et 148 constituent des premiers signalements pour l’île de Beauté d’espèces déjà connues ailleurs. Certaines découvertes ont été facilitées par les techniques modernes de séquençage d’ADN : c’est le cas du Sphinx du pin de Corse, grand papillon d’apparence très proche de ses voisins du continent. Dans certains groupes peu étudiés, le défi est de réussir à les collecter, les trier et les observer en mobilisant les meilleurs experts d’Europe. C’est le cas des Diptères (mouches), pour lesquels huit espèces nouvelles pour la science et 70 premiers signalements de Corse ont été publiés.

Ces connaissances sur la biodiversité sont mises à disposition de tous dans l’Inventaire national du patrimoine naturel, portail national des données sur la biodiversité opéré par PatriNat. Les 31 100 données d’observation produites permettront ainsi une meilleure connaissance des invertébrés pour orienter la gestion des milieux naturels.

 

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Source : MNHN

Photo : Sphinx du Pin Corse © MNHN – R. Rougerie

Au moins 100 éléphants sont morts au Zimbabwe à cause de la sécheresse

La situation est aggravée par le déficit de précipitations estivales dû au phénomène climatique El Niño. Les pluies qui arrivent normalement en novembre ont désormais cinq semaines de retard, ce qui a transformé les nombreux points d’eau autrefois abondants en flaques d’eau boueuses.

Rien qu’au cours des dernières semaines, des dizaines d’éléphants sont morts dans le parc national de Hwange, la plus grande zone protégée du pays, qui abrite environ 45 000 éléphants.

« Les éléphants et les autres espèces sauvages seront confrontés à une crise profonde si les pluies n’arrivent pas rapidement« , déclare Phillip Kuvawoga, directeur du programme Conservation des habitats au Fonds international pour la protection des animaux (IFAW).

Malgré la présence de 104 forages alimentés par l’énergie solaire, les autorités du parc affirment que cela n’est pas suffisant et ne fait pas le poids face aux températures extrêmes qui assèchent les points d’eau existants, obligeant les animaux sauvages à parcourir de longues distances à la recherche de nourriture et d’eau. Les mammifères qui dépendent de l’eau, comme les éléphants, sont les plus touchés.

Cette nouvelle tragique survient alors que les dirigeants mondiaux se réunissent à Dubaï pour la conférence mondiale sur le changement climatique (COP28).

À la COP28, IFAW met en avant le rôle que peut avoir la conservation de la faune et de la flore sauvages en tant que solution basée sur la nature pour lutter contre le changement climatique.

« Les animaux sauvages empêchent le carbone, déjà stocké dans la nature, d’être libéré dans l’atmosphère et aident la nature à absorber et à stocker encore plus de carbone« , explique M. Kuvawoga.

L’impact dévastateur du changement climatique sur la faune et les êtres humains appelle à une approche intégrée et holistique pour soutenir les habitats et les communautés résilientes au changement climatique.

 

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Source : IFAW

Photo : Parc National de Hwange

Enquête sur le niveau de connaissance des enfants sur les animaux

Quelles sont les connaissances des enfants sur les animaux ? Une étude menée par la Chaire bien-être animal (hébergée par VetAgro Sup) auprès de 518 élèves de CM1-CM2* pour la Fondation Droit Animal, Éthique et Sciences (LFDA) et la Fondation Adrienne et Pierre Sommer tente d’y répondre. Les résultats ont été dévoilés en exclusivité lors du colloque « Connaître et respecter les animaux : un enjeu pour l’Éducation nationale », coorganisé par les deux fondations à l’UNESCO le 5 décembre. L’étude a permis de montrer l’importance de facteurs individuels dans le développement des connaissances des enfants sur les animaux et le rôle que l’école peut jouer à cet égard.

Malgré les avancées scientifiques, 76 % des enfants interrogés pensent que l’humain ne fait pas partie du règne animal. Comprendre notre appartenance à ce groupe du vivant est pourtant essentiel pour éveiller et cultiver chez les jeunes une bienveillance envers les animaux et un sens de la responsabilité quant à ce qui leur arrive.

Une certaine déconnexion avec les animaux utilisés pour l’élevage est également constatée. Alors que les enfants ont plutôt bien reconnu le lien entre les animaux élevés et les produits qui en sont issus (lait, laine, œufs…), 34 % des élèves ne savaient pas faire le lien entre un nugget et le poulet dont il est issu. Les résultats montrent aussi qu’un quart des enfants interrogés n’auraient vu un animal de ferme qu’une seule fois dans leur vie.

Ils sont autant à estimer qu’une vache ne peut pas être triste, alors que la quasi-totalité des élèves (>97 %) jugent qu’un chien peut être joyeux. La recherche scientifique a pourtant montré que les animaux de ferme comme les moutons, les cochons, les vaches ou encore les poules ressentent des émotions qui reposent sur des bases neuronales, physiologiques et comportementales proches des nôtres.

L’étude montre pourtant l’empathie naturelle des enfants pour les animaux : pour plus de la moitié (55 %) des élèves, donner un prénom à un animal fait partie de ses besoins fondamentaux, au même titre que manger, boire et être soigné. Cela révèle le besoin, pour les enfants, de se sentir proche des animaux.

Si des disparités subsistent parmi le niveau de connaissances des élèves, des facteurs indépendants peuvent jouer un rôle, comme le fait de prendre soin d’un animal de compagnie chez soi. L’école doit permettre de mettre tous les élèves sur le même niveau de connaissances, indispensables au respect des animaux et à la prévention de la maltraitance. Développer cette empathie chez les jeunes, c’est aussi leur transmettre le sens de la responsabilité et le respect de l’altérité. Ainsi, cela bénéficie non seulement aux animaux eux-mêmes, par la considération accrue qui leur est accordée, mais aussi, naturellement, à la société en général.

* Étude financée par la Fondation Adrienne et Pierre Sommer et menée par la Chaire bien-être animal d’avril à novembre 2023 auprès de 25 classes dans différentes régions. Les résultats détaillés de l’étude sont disponibles sur le site de la Chaire Bien-être animal.

 

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Source : Fondation Droit Animal, Éthique et Sciences (LFDA)

Les poissons d’eau douce, indicateurs du passage à l’époque de l’Anthropocène

Depuis des millions d’années, les poissons d’eau douce évoluent isolément sur leurs continents respectifs, ne pouvant se déplacer d’un continent à l’autre via les océans. Cette nouvelle étude montre que les sociétés humaines ont récemment changé les règles du jeu en déplaçant massivement les espèces hors de leurs aires natives et en les introduisant partout dans le monde. En analysant les données de plus de 11 000 espèces de poissons d’eau douce réparties dans près de 3000 bassins versants, les chercheurs ont pu comparer la « biogéographie » des poissons d’eau douce avant et après les introductions d’espèces exotiques dont l’Homme est responsable. Au total, 453 espèces de poissons d’eau douce ont été déplacées par les sociétés humaines, avec une accélération exponentielle des introductions depuis le milieu du XXe siècle.

Les chercheurs ont analysé comment ces introductions ont transformé les régions naturelles en « régions de l’Anthropocène ». À cause des déplacements d’espèces orchestrés par les sociétés humaines, quatre des six régions biogéographiques naturelles que sont l’Amérique du Nord, l’Europe, l’Asie et l’Océanie ont fusionné en une seule grande région qui présente désormais une composition commune d’espèces. Cette région super région « PAGNEA » (anagramme de la Pangée en anglais) illustre que les hommes recréent artificiellement les conditions de dispersion des espèces datant du super-continent de la Pangée, il y a plus de 200 millions d’années (cf illustration ci-dessus).

C’est la première démonstration à grande échelle des changements attendus dans les registres fossiles. La perche, la carpe commune, ou encore le tilapia seront les témoins, pour les générations futures, du passage à l’époque de l’Anthropocène.

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Références :

Leroy B, Bellard C, Dias MS, Hugueny B, Jézéquel C, Leprieur F, Oberdorff T, Robuchon M, Tedesco PA. 2023. Major shifts in biogeographic regions of freshwater fishes as evidence of the Anthropocene epoch. Science Advances

Source : MNHN

Les babouins, des coopérateurs stratégiques comme les humains

Une équipe menée par des scientifiques du CNRS  a découvert pour la première fois, que les babouins de Guinée développent, tout comme les humains, des stratégies complexes pour choisir le partenaire avec qui ils vont coopérer, et que ce choix tient compte de leurs interactions passées. Les humains coopèrent en effet naturellement de manière stratégique dans de nombreux contextes. Par exemple, lorsqu’un enfant prête ses cours à un camarade pour l’aider, il peut s’attendre à ce que ce dernier en fasse autant la fois suivante, c’est la réciprocité. Si son camarade ne lui rend pas la pareille, il aura tendance à en changer.Ces résultats ont été établis grâce à des observations menées à la Station de primatologie – Rousset du CNRS. La tâche proposée, à laquelle 18 babouins de Guinée participaient librement, invitait un individu « donneur » à choisir, sur un écran tactile, entre une image permettant de récompenser son partenaire « receveur » et une autre image qui ne le récompensait pas. Les scientifiques ont ainsi observé que les donneurs choisissent plus fréquemment de récompenser leur partenaire si celui-ci a fait ce même choix précédemment. En revanche, la probabilité que les donneurs quittent le dispositif pour chercher un autre partenaire est plus importante si le receveur a précédemment effectué un choix égoïste.Ce résultat paru le 27 octobre 2023 dans Science Advances démontre que la coopération stratégique humaine est un comportement hérité il y a au moins 30 millions d’années de notre ancêtre commun avec le babouin.

Babouins de Guinée (Papio papio) de la station de Primatologie de Rousset.
Babouins de Guinée (Papio papio) de la station de Primatologie de Rousset. © Nicolas Claidière

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Source : CNRS

La ville de Fresnes installe des panneaux pour alerter sur la traversée de hérissons

Ce projet, initié par le conseiller municipal Stéphane Lamart, délégué à la condition animale, s’inscrit dans les actions de protection des animaux réalisées par la Municipalité, labellisée depuis 2023 « Ville amie des animaux ».

Huit panneaux installés

Les panneaux de signalisation routière « Traversée de hérissons » ont été installés à plusieurs endroits stratégiques de la ville, soit en fonction des zones où des accidents ont été constatés par les services de la Ville, soit à proximité de parcs et de jardins fréquentés par ces petits mammifères insectivores.
Plus précisemment, les quartiers ciblés sont :
– Alentours du parc des Sports
– Alentours du parc des Près de la Bièvre
– Quartier Charcot/Zola
– Rue Henri Barbusse

Une ville engagée pour la protection animale

Si le but premier est de protéger les hérissons, cette action invite également les conducteurs à ralentir à proximité des voies sur lesquelles ils circulent.
Des panneaux similaires pour favoriser la protection des renards, autre animal présent sur le territoire fresnois, seront prochainement installés.

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Source : association Stéphane LAMART

Photo © Stéphane LAMART

Nos chiens et nos chats ont aussi des phobies

Les identifier et les comprendre

La phobie est une réponse disproportionnée face à une menace ; une peur anormale qui ne disparait pas malgré la fin de l’exposition à la situation stressante. Les phobies des chiens et des chats peuvent se manifester de différentes manières, mais les symptômes courants incluent la peur, l’anxiété, la nervosité, les tremblements, la malpropreté voire pour certains l’agressivité. Ces phobies peuvent être déclenchées par divers facteurs,
notamment :

  • Les bruits forts : beaucoup d’animaux craignent les bruits forts tels que les feux d’artifice, les orages ou les pétards.
  • Les situations sociales : certains chiens et chats sont anxieux en présence d’autres animaux ou de nouvelles personnes.
  • Les traumatismes passés : les animaux qui ont vécu des expériences traumatisantes peuvent développer des phobies liées à ces événements.
  • Les changements environnementaux : un déménagement, un nouvel animal de compagnie, ou d’autres changements environnementaux peuvent causer du stress et des phobies.
  • La génétique : Certaines races de chiens et de chats sont plus prédisposées à développer des phobies que d’autres.

Les chiens et les chats phobiques peuvent se mettre en danger en s’enfuyant sur la route mais aussi mordre ou griffer et exposer leur cœur à une sécrétion excessive d’adrénaline.

 

Comment agir face à une phobie ?

Rencontrez un spécialiste au plus tôt pour éviter que l’anxiété de votre compagnon ne s’aggrave avec le temps. Une consultation chez un vétérinaire est indispensable pour vérifier au préalable que votre animal ne souffre pas d’un trouble hormonal qui pourrait modifier son comportement. Lorsque la phobie est ponctuelle (ex : bruit de tonnerre) le traitement n’est pas indispensable. En cas de phobies complexes et invalidantes, un traitement médical peut être prescrit par votre vétérinaire avec un protocole bien spécifique. Il permettra de restaurer un fonctionnement normal des voies du cerveau et surtout de préparer le terrain à une thérapie comportementale. Un vétérinaire comportementaliste peut vous y aider.

 

Le saviez-vous ?

Durant les 3-4 premiers mois du chiot il est essentiel de l’exposer à tous les stimuli de la vie courante : foule, enfants, bruits, transports, chiens, chats… Les animaux ayant été insuffisamment mis au contact avec le monde extérieur peuvent développer des phobies en présence d’éléments auxquels ils n’ont jamais été confrontés. On parle alors de syndrome de privation.

 

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Source : agria.fr

392 crânes de primates protégés remis par la douane au Muséum d’Aix-en-Provence

Le 2 mai 2022, les douaniers du bureau de contrôle de Roissy/Sodexi découvrent sept crânes de primates dans des envois postaux en provenance d’Afrique et à destination de différents pays tiers. D’autres services douaniers, dont le Centre de Dédouanement Postal et la Cellule de Ciblage Fret identifient des opérations analogues. Lors des contrôles, des dizaines de crânes de primates sont découverts, presque en totalité des spécimens de la famille des cercopithèques ainsi que quelques crânes de chimpanzés et de mandrills. Certains colis contiennent des spécimens entiers, des têtes ou bien des avant-bras avec les mains de primates. Ils sont détruits pour raisons sanitaires. D’autres espèces (loutres, félins, varans, rapaces notamment) font aussi l’objet de trafics.

Le recours à des expertises par un naturaliste du MHN d’Aix-en-Provence et par le référent douanier Faune & Flore/CITES confirme qu’il s’agit de crânes de primates repris à l’annexe II de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction, dite CITES, ou Convention de Washington. Leur circulation n’est possible qu’en présence de permis spécifiques. Aucun des colis contrôlés ne présentait ces autorisations. Ayant apporté dès les premières saisies son assistance pour l’identification des spécimens, le MHN d’Aix-en-Provence a manifesté très rapidement son intérêt pour ces pièces afin d’enrichir ses collections et de procéder à un travail de détermination et de classement iconographiques. C’est la raison pour laquelle les spécimens lui sont remis aujourd’hui.

La douane française, par cette cérémonie officielle réunissant la communauté douanière, les experts des muséums et les autres administrations et institutions impliquées dans la protection de l’environnement, a souhaité alerter l’opinion publique et la communauté internationale sur cette pratique, aussi morbide que préoccupante. L’objectif de la Convention de Washington est de garantir que le commerce international des espèces inscrites dans ses annexes ne nuit pas à la conservation de la biodiversité et repose sur une utilisation durable des espèces sauvages. La douane française y participe au quotidien.

 

Sabrina KRIEF, Professeure au Muséum national d’histoire naturelle, Spécialiste des Grands Singes a déclaré : « Ce que révèle la saisie de 700 crânes en seulement sept mois, outre l’indispensable travail des Douanes, dépasse l’entendement…Je suis sidérée d’imaginer que nos plus proches parents, singes et grands singes, sont décimés et les forêts tropicales pillées de leur biodiversité en danger pour un marché aussi stupide que révoltant… »

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Source et copyright : Douane française

leboncoin interdit la vente d’animaux sauvages sur sa plateforme

Dès 2014, IFAW et leboncoin posaient les bases d’une collaboration visant à améliorer la mise en conformité des annonces avec la politique de la plateforme, la législation et les conventions internationales, notamment la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction). En 2019, fort des premiers résultats positifs obtenus, leboncoin était le premier acteur européen à rejoindre la Coalition pour mettre fin au trafic d’espèces sauvages en ligne créée par IFAW, WWF et TRAFFIC.

« IFAW est un allié très précieux pour leboncoin. Cette ONG nous accompagne au quotidien sur des sujets très opérationnels comme le contrôle automatique ou le signalement d’annonces frauduleuses, les changements de législation, etc. Mais les équipes d’IFAW sont aussi indispensables pour nourrir notre réflexion d’entreprise aux avant-postes des sujets sociétaux et environnementaux. Ainsi, aujourd’hui nous sommes fiers d’annoncer que la vente d’animaux sauvages et de produits dérivés issus de ceux-ci est désormais bannie sur leboncoin. », déclare Amandine de Souza, Directrice Générale, leboncoin.

« Une motivation de la part du secteur privé est primordiale pour réduire l’offre et donc la demande pour ces animaux qui n’ont pas leur place chez un particulier. L’exploitation commerciale, dont le trafic fait partie, est l’une des principales causes de la disparition des espèces sauvages. Cela provoque de sérieuses répercussions au niveau environnemental, sanitaire et sécuritaire. En décidant d’interdire la vente d’animaux sauvages, leboncoin met en place une politique qui facilitera le travail des forces de l’ordre ainsi que celui des ONG et continue de montrer le modèle à suivre aux autres acteurs du secteur », affirme Mia Crnojevic, Chargée de campagnes chez IFAW.

Leboncoin, qui bannit déjà depuis des années les annonces concernant des objets contenant de l’ivoire, a annoncé en juillet dernier prendre une position plus radicale en appliquant une nouvelle interdiction fondée sur le principe de précaution. Ainsi, celle-ci inclut les annonces affichant des mentions telles que « imitation ivoire » ou « façon ivoire », mais aussi tout objet décrit comme étant fabriqué dans un matériau similaire à l’ivoire comme l’os, la résine, et même le plastique. IFAW et leboncoin vont continuer à travailler ensemble pour assurer la mise en œuvre de cette politique.

Leboncoin va maintenant recentrer sa catégorie animaux sur les espèces domestiques. Celle-ci a été conçue dans le respect des dispositions légales de la loi de 2021 visant à lutter contre la maltraitance animale et à conforter le lien entre les animaux et les hommes, avec des rappels à la loi pour les utilisateurs vendeurs et acheteurs.

Plus d’informations : Règles de référencement, de déréférencement et de classement des annonces

 

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Source : Ifaw